Cyrille

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Roberto

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Olivier

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Erwan

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Yannick

Cyrille Atlan - Coordination artistique

Elle a suivi des études de Lettres à la Sorbonne (Paris IV).
Puis elle s’est plongée à corps perdu dans la danse et le théâtre.
Danse buto avec Carlotta Ikeda et tango argentin avec Victor Convalia et Carmen Aguilar.
Théâtre avec Nadine Abad, Niels Arestrup et Annie Noël Reggiani.
En 1996, elle réalise sa première mise en scène « El Sentimiento », pièce pour 12 acteurs avec la compagnie Art’Go. Puis elle est l'assistante de Susanna Lastreto à La Cartoucherie de Vincennes pour la pièce « Le Cancan des Corps guerriers ». Elle continue avec "Témoin 2ème Génération" au théâtre de l'Opprimé à Paris. Dramaturge, elle monte dans le Tarn ses propres textes "ConSidérations", "Petites Cruautés Familiales" et à venir "Le Soupir des Anges" avec Le Radeau de La Rigole. Elle travaille avec l'ADDA du Tarn en mettant en scène des textes d'auteurs contemporains avec des élèves de primaire et du collège. Elle rejoint le projet Ciné-Guinguette en 2012.

A mon premier cri, mon père répondra par un « Mais tu vas la fermer ta grande... » et l'amour des grands textes ne me lâchera plus !
Enfant, j'ai beaucoup joué la princesse, et par conséquent appris la patience ! J'ai entendu 1547 fois « Oh qu'elle est belle », 296 fois « et elle est mignonne en plus » et une centaine de fois « et elle est jolie avec tout ça ! ». Autant vous dire que ça m'a beaucoup aidé !!!Je clos le chapitre de l'enfance sur le rôle de la vierge Marie, et comprends qu'il faudra me battre pour parler sur scène !
A l'adolescence je serais super énervante mais je n'en retire aucune gloire, alors, à la sortie du Bac, je fais des formations qui me déforment : Buto, mime corporel, théâtre, danse, clown, marionnettes. A 18 ans, j'écris et monte une pièce dans laquelle je joue La Raison, à tort car je suis plutôt une femme de cœur!
Je fais mes premières mises en scène et tout Paris parle de moi, du théâtre du soleil aux folies bergères. Il est temps de fuir les futilités du Star système et de faire un enfant, deux, même !
Me voilà femme et des rôles se proposent : Cendrillon, une chienne séductrice, une matricide... Je jette mon dévolu sur le Clown et part en mission dans les hôpitaux, où ma devise sera Rire ou mourir, il faut choisir !
Puis je replonge dans le creuset, je jette des graines dans les cours d'école, j'arrose mes enfants afin qu'ils poussent, harangue le pavé avec de cruelles histoires, passe le jour de l'an à Ourzazate, auto édite mon quatrième opus, monte trois pièces marionnetiques en 4 ans, et même que j'ai pas 80 ans et que des fois ça me fatigue, mais, par dessus tout, J'aime ça !
Pour réaliser un spectacle de l'ampleur et de l'ambition de « La Grande Crue » il faut savoir se noyer sous le travail !

Roberto Della Torre - Réalisateur
Membre fondateur des Vidéophages.
Il a réalisé plusieurs films dans le cadre de projets portés par diverses structures : le Parc Régional Haute Longue d’oc, le festival interculturel de Mostar (Bosnie Herzégovine), le projet carrefour culturel d’Arnaud Bernard, le centre culturel Alban Minville, la LILA (ligue italienne lutte SIDA) à Turin, l’association TV Bruits (Toulouse).

Depuis, il a également été formateur dans des sessions d’éducation à l’image à l’IUT info & communication (Université Paul Sabatier, Toulouse) et dans des écoles primaires et collèges de Toulouse et de sa région.
Il participe en tant que réalisateur au « Ciné-Bambini », spectacle intégré depuis deux ans au « Parcours Culturel » de la Ville de Toulouse.
Il est l’un des lauréats en 2013 de l’appel à projet de la Mairie de Toulouse pour « La Maison de l’image » avec un atelier de réalisation de film à partir de téléphone portable. Ce projet, intitulé « Koi29 » est porté par La Trame dans le cadre de l’expérimentation culturelle dans le quartier de la Reynerie.

Il a suivi des études aux Beaux Arts de Milan, une formation de peintre décorateur, puis une formation “Technicien vidéo-professionnel“ à ACT formation (Toulouse).
Autodidacte dans l’utilisation de nombreux logiciels de montage vidéo numérique.

J'ai commencé à me faire des films bien avant d'avoir une caméra à ma disposition. A 3 ans, voyant qu'aucun réalisateur ne fait appel à moi, je décide d'aller à l'école comme tout le monde. A l'adolescence, je decouvre qué jé souis un Italiano Vero, qué j'aime parlare avec la matièré, la construzionné, qué jé souis sensiblé au charme souavé des ragazza. Jé serais décoratoré de ciné à Hollywood ! Je fais les Beaux Arts à Milan d'où je partirais déçu, n'ayant pu développer ma spécialité d'alors : les Scoubidous en pâte a sel Un jour je me suis formé à la décoration et c'était bien ! Un autre jour je me suis formé à la peinture et c'était bien aussi Sur le chemin d’Hollywood, Toulouse me fait de l’œil, et c'est une belle fille, alors Spielberg attendra ! Dans « La Grandé Crouu », j'aime quand ça boulonne !

Olivier Tarasse - Comédien - Créateur vidéaste
Olivier Tarasse a appris de plusieurs écoles, au sens large. D’abord sa formation initiale, à l’école du cirque de Toulouse le Lido et à l’école internationale de théâtre Lassaâd (reprenant la pédagogie Jacques Lecoq) à Bruxelles. Il y a notamment acquis des compétences au niveau du mouvement, et un goût pour les formes artistiques décontractées et accessibles à tous les publics. Puis cinq années de travail soutenu dans le groupe d'improvisation libre dirigé par Bernard Guittet ont développé sa sensibilité et sa connaissance du théâtre contemporain.
Il a joué dans et travaillé à différentes formes de spectacles : théâtre contemporain, danse contemporaine, cirque, cabaret, improvisation.

Depuis 2008 il intègre à sa pratique scénique ses connaissances vidéo et informatiques, acquises en autodidacte depuis son adolescence.
Il crée ainsi trois solos mêlant étroitement jeu d'acteur et projection vidéo: Cartons, Making-on, et Fées et Gestes, ce dernier à l'occasion du Ciné Guinguette en 2012.
Il réalise également des créations vidéo projetées lors de spectacles vivants danse, cirque, jeune public. Notamment, « L'épreuve » de la compagnie Hélène Viscose, « L'île Turbin » de la compagnie Comme une compagnie, « Blblblb » de la compagnie DNB.

Il développe actuellement un travail pédagogique en milieu scolaire sous forme d'ateliers mêlant jeu d'acteur, vidéo, conception de performances ou installations vidéos.

J'ai commencé à programmer à 13 ans, sur un MO5, qui est aux ordinateurs d'aujourd'hui ce que le patin à roulette est à la navette spatiale, ou ce que le pot de yaourt avec ficelle est aux téléphones modernes. Je fais partie de ceux qui peuvent passer des heures nocturnes à bidouiller les réglages de leur ordinateur car « ça leur fait plaisir » !
J'ai arrêté à 23 ans mes études scientifiques au profit d'un parcours artistique car je dépérissais telle une plante verte sans eau ni oligoéléments.
Depuis ça va bien mieux merci.
Une fois sorti de la cellule familiale j'ai pu enfin assouvir mon penchant pour le sucré, et me nourrir exclusivement de gâteaux plusieurs jours d'affilée. Deux décennies plus tard ce penchant commence à peine à se calmer.
Je me considère comme un rêveur réaliste et j'aimerais que le monde aille mieux, mais pour ça il faudrait qu'il se rende compte qu'il ne va pas bien
Je vois le travail comme une longue plongée nocturne et je peux enchaîner jusqu'à 18 nuits blanches en apnée.
J'ai longtemps été amoureux de Buffy contre les vampires, mais je sais que les vampires n'existent pas, alors qu'est ce que je ferais avec une fille qui n'a pas de vrai travail !
Dans « La Grande Crue », ce que je préfère, c'est le tartare !

Erwan Valette - Comédien

Erwan Valette a participé à plusieurs projets de création artistique : «La Chorale de marionnettes» avec la CIE L’Arbasonge, «Démons» de Lars Noren avec la Cie Quad (présentée à la MJC Roguet et programmée au TNT en mai 2010), l’adaptation d’une nouvelle de Lewis Caroll «La Chasse aux Snark» avec vidéo, peinture sur rétroprojecteur, violoncelle – piano et jeu d’acteur avec la CIE Olibanum, animation médiévale au sein de la CIE Les Palladins...
Il a également intégré des travaux pédagogiques effectués au collège des Chalets autour de la réalisation d’un court métrage, et mené un travail d’écriture et de jeu d’acteur en vue de la réalisation de la fête de quartier du jardin de Bonnefoy intitulée «Les scipionneries du jardin de Bonnefoy».
Plus récemment il est comédien sur le spectacle « Ciné-Bambini » co-produit par les Vidéophages et la Trame. Spectacle intégré depuis deux ans au « Parcours Culturel » de la Ville de Toulouse.
Erwan a suivi une formation au théâtre du Hangar à Toulouse avec la CIE Lohengrin.

J'ai eu une enfance calme et enthousiaste, entouré de personnes bienveillantes qui aimaient se voir pour débattre de sujets de société, jouer au tarot et boire des coups ! Tout le monde s'aidait, et peu de choses paraissaient impossibles ! L'adolescence et les années 90 auront raison du calme pour l'une et de l'enthousiasme pour l'autre ! Pour ce qui est du reste, si on cherche, on trouve !
Ne sachant pas à quelle sauce le monde va me manger, je fais des études de cuisine. Je sors le premier, au BEP , de la salle d'examen et j'attendrais 3 ans pour me mettre à travailler. Pendant ce temps là, j'écrirais des poèmes sur la difficulté du fait que ça ne soit pas facile !
A l'Age moyen, j'ai mon premier enfant, j'ouvre un restaurant spécialisé dans le Moyen âge , ce qui me donnera goût au festin et à la gaudriole en compagnie des troubadours. Ma voix est encore cristalline et sauvage et je mettrais quelques années à l'apprivoiser !
Je m'initie au théâtre, aux joies du squatt de préfecture, au métier d'écrivain public, au montage de chapiteau, aux vivats du public, à la paternité deuxième acte, aux succès éphémères, et au harcèlement du trésor public !
Je fais comme je veux tant que je peux et ce que je ne veux pas, quand je ne peux pas ! − Dans « La Grande Crue » ce que j'aime c'est le sushi !

 

Yannick Harnois - Accordéoniste
Né en 1972 à Auray dans le Morbihan.

Il débute l'accordéon à l'âge de10 ans, et, dès 12 ans, il commence à faire ses premiers bals.
A 18 ans : Conservatoires de Perpignan et de Toulouse ou il a suivi les cours de Guy Ferla.
A 20 ans : Professeur d'accordéon à l'Ecole Municipale de Musique de Port la Nouvelle
A 27 ans : Elève à l'école de jazz INFIM-CIM avec Daniel Mille comme professeur
Au rayon de ses Expériences professionnelles, on retrouve :
Dans les bals musette et ses Groupes de musique : "Hélios Quinquis Quintet", "No Quintet Trio", "Les Musarts"
Accordéoniste avec "Les Coqs Dingues", "Fred et l'équipage", "Claire Lise", "Mardigrâve", "Patrick Méroni", "Sylviane Blanquart"

Il travaille au théâtre avec la Compagnies du morse et mise en oeuvre de "Plaisanteries" de Anton Tchekov
Avec la Compagnie du petit bois "Tonkin Alger"
Avec la Compagnie la Bonaventure : "Homme géant qui n'a pas peur" et "Sans les yeux"
Avec la Gare aux artistes : "histoires d'un soir. Les éveilleurs de nuit"

On le retrouve sur des spectacles jeune public avec l'Hybride compagnie pour "un ange rêve" et avec la Compagnie Acte 2 "Chez Suzette"
 
Il participe à des opérettes : "Un de la canebière" de Vincent Scotto et "La vie parisienne d'Offenbach" mise en scène de Jérome Savary.

On le retrouve au générique des films pour la musiques de :
"Bug" de Jean François Sicre
"Tu seras communiste mon fils" de Jean Christophe Victor
"La demoiselle d'honneur" de Claude Chabrol

A 3 mois, lorsque les intestins se forment, je découvre la vibration ! J'explorerais ensuite le chant primaire et autres gargarisassions, pour dès mes 3 ans m'attaquer au chant lyrique et aux percussions corporelles
A 10 ans, mes parents voyant mon acné juvénile apparaître, m'offrent un accordéon. Je grandis très vite et bientôt, on me voit derrière !
A 12 ans, mon idole c'est Renaud alors je fais mes premiers bals, mes premières virées, et le lendemain dans le journal, il y aura mon portrait ! Je ressors après 4 ans fermes de conservatoire (Toulouse et Perpignan), mais 3 ans de sursis me pendent au nez et je les ferais à l'école de Jazz INFIM-CIM à Paris. Libéré pour cause de dissidence avec le mouvement musette, je serais reconnu d'utilité publique par Jérome Savary et Claude Chabrol et reconnu tout court (enfin!!) par la boulangère chez qui j'achète le pain depuis 3 ans !
Ma reconnaissance me permet de toucher à tout et il n'y aura plus de limites ! L'Opérette, le théâtre de rue, les chansons pour enfants, le bœuf en gelée, les musiques de films, les bals, les filles et les garçons, la danse, surtout les filles !
« Quand il prends son accordéon (Yannick Harnois), tout semble s'accorder autour de lui, le vent se fait bise, le sol reverdit, et les oiseaux du printemps arrivent en mars. La nature a fait de cet artiste une symphonie vibrante de sincérité et d'humilité » propos recueillis par Yannick Harnois lors d'une auto interview Dans « La Grande Crue », moi ? Qui l'eut cru ?

 

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